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Article 5 : L’arrivée dans sa famille d’accueil.

Après plusieurs semaines de recherches pour un appartement, collocation, je me suis tournée vers les familles d’accueil, sans succès… J’ai trouvé un toit je dois le dire grâce à mon responsable, il m’a offert son hospitalité lui et sa famille.

En réalité durant les deux premiers jours, je me faisais discrète tout en étant présente pour aider si besoin.

Appréhendant la rencontre avec les enfants qui ont entre 20 et 25 ans, je ne m‘attendais pas à ce qu’ils soient aussi curieux et prévenant. J’essayais malgré mon caractère de rester un peu tout de même en retrait par respect. Bien sûre cela paraissait idiot, j’allais vivre chez eux deux mois donc pourquoi me cacher, et puis ils étaient si présents que directement j’ai été intégrée. Je suis la « Froggy » de cette famille d’accueil. Quand j’arrive dans un pays étranger et que je rencontre des gens si charmants en si peu de temps, je ne peux qu’espérer une seule chose : que cette bonne entente dure pour un moment. J’aime le contact à l’international et garder contacts avec toutes mes rencontres. Le carnet d’adresse permet de plus une chance inouïe pour des projets à l’international.

Les enfants de cette famille étaient très curieux sur la France, d’où je venais, quels étaient les choses importantes à savoir sur la France, même comment se prononçait mon prénom « Enora » étant pour certains difficile, je me faisais appeler « froggy » ou « frenchie » ou même une fois « Ino », je ne leur en veux en aucun cas, cela resteront de très bons souvenirs. Et puis c’était un échange dans les deux sens, je leur posais des questions peut-être qui pouvaient paraitre idiotes, mais j’essayais de comprendre la géographie, l’histoire, les lieux, les anecdotes et même l’irlandais !

Chanceuse que je suis, je suis de nouveau tombée sur une famille super, aimante, agréable, aimant la vie et rigolant. Ils sont très prévenants et présents dans ma vie au quotidien à Dublin. Je sais que cela restera ainsi, j’en ai l’intuition que l’ambiance familiale sera toujours aussi bonne. Au contraire de ce que j’ai pu dire, directement après ma légère période timide, j’ai sû m’intégrer et parler avec les enfants comme si c’étaient des amis de longues dates. Après ne parlons pas seulement des enfants, les parents sont tout aussi sympathique et prévenants, ils sont toujours à papoter avec moi pour me connaître bien plus, me posant des questions sur tous, sur comment je vis en tant qu’étudiante, comment je prends mon thé (PS : Le thé en Irlande c’est avec du lait et « je ne sais pas boire du thé convenablement car je ne prends noir »), mes heures habituelles de travails ou de révisions, etc.

S’incruster dans une famille d’accueil en se disant « je dois rentrer dans le tas » n’est pas la meilleure des solutions, il faut un minimum de retrait pour pouvoir ne pas prendre une place dans cette famille que nous n’aurons jamais et qui peut aussi être brutal parfois suivant même des conflits et une non entente entre vous et la famille. Mes conseils sont les suivants : vous devez garde un minimum de recul, être au sein d’une famille qui n’est pas la vôtre peut- être pour certains des membres de la famille une erreur. Par la suite, ne pas s’initier dans les histoires familiales, ne pas demander à savoir même par simple curiosité, s’ils ne vous en parlent pas vous n’avez pas besoin de savoir.

La difficulté principale reste la suivante : savoir s’intégrer sans brusquer les habitudes familiales : rester autonome pour ne pas vous reposer comme une charge sur les épaules de vos parents d’accueil pour ainsi éviter de les accaparer sur sa personne.

Bien à vous, Enora.

@copyright-Enora-Ezéquel

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